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introduction

nom ▷ Keeples. prénom ▷ Roxanne, mais elle se fait presque toujours appeler par son surnom à savoir : Roxy . âge ▷ 27 ans. lieu de naissance ▷ Denver, Colorado. statut social ▷ Célibataire. orientation sexuelle ▷ Hétérosexuelle. métier/étude ▷ Attraction vivante dans les rues, ça compte ? Vous savez, Roxy fait parti de ces personnes qu'on regarde de travers et face à laquelle on change toujours de trottoir quand on la croise. Roxy ne travaille pas mais qu'on ne s'y méprenne pas non plus, elle ne mendie pas. La charité des autres ? Très peu pour elle. quartier d'habitation ▷ Elle est ce que l'on appelle une sans domicile fixe, ou une clocharde comme certains aiment si bien le dire. Elle vagabonde de quartiers en quartiers, établissant ses campements de nuit là où bon lui semble. caractère ▷ Roxy, c'est avant tout une femme forte et particulièrement têtue. Quand elle a quelque chose en tête, il est en règle général assez compliqué de la faire changer d'avis et, même si à l'heure actuelle elle se troue dans une bien mauvaise situation, elle ne veux surtout pas de la pitié des gens et encore moins de leur aide. Si elle est là aujourd'hui, c'est de sa faute et elle compte bien s'en sortir toute seule sans rien devoir à qui que ce soit. Mais, derrière ce masque de fer se cache une jeune femme affaiblie physiquement, mais aussi mentalement, même si elle ne le montre pas. Le manque de confort et d'hygiène, les nuits glaciales, l'irrespect des passants, la solitude... Autant d'aspect négatifs qui la détruise petit à petit, même si elle fait paraître le contraire. groupe ▷ Lazybones. célébrité ▷ Gillian Zinser.

derrière l'écran

pseudo ▷ moony. prénom ▷ Audrey. âge ▷ 20 ans. tu vis où ▷ pommée au milieu des champs quelque part dans le loiret (45). comment as-tu connu le forum ▷ via bazzart. qu'est-ce que tu en penses ▷ J'adhère totalement, on voit beaucoup trop peu de forums policiers. Puis bon, faut dire qu'il est canon aussi. scénario ou inventé ▷ inventé. un truc à dire ▷  .

Code:

[i]gillian zinser[/i]

Code:

[b]gillian zinser[/b] — [url=http://stopthief.forumactif.org/u12]roxy keeples[/url]

histoire

« On ne va pas mendier sa liberté aux autres.
La liberté, il faut la prendre. »

« Vous n'avez pas à dicter mes choix, c'est pas à vous de me dire ce qui est bien ou pas pour moi. Je l'aime et vous n'y changerez jamais rien. N'essayez même plus de vous immiscer dans notre histoire, de toute façon on se tire ! » . Des mots forts, puissants et pourtant, un hargne sans pareil, des certitudes. Tu as dix-huit ans et un jour, lui en a déjà vingt-neuf. Et alors ? Il paraît que l'amour n'a pas d'âge, vous en êtes semble-t-il la preuve. Depuis de nombreux mois, tu dois vivre sous les critiques de tes proches qui ne sont pas sans te rappeler quel mauvais choix tu as fait en le choisissant. Mais qu'est-ce qu'ils en savent au fond ? Ils ne sont là que pour juger et n'ont jamais vraiment été témoins de votre bonheur quotidien, de vos sourires, de vos rires, de votre amour. Ils s'entichent à chercher le mauvais, bien campés sur leurs positions en affirmant à tout va qu'un homme et une femme ayant plus de dix ans d'écart ne peuvent définitivement pas s'entendre... Alors que toi, aussi naïve puisses-tu paraître, tu le sais, tu le sens. C'est lui. C'est vous. C'est tout ! Rien ni personne ne pourra rien y changer. C'est ton destin, tu veux le suivre. C'est ainsi que sans nul autre mot, ce matin là, tu t'es définitivement emportée, criant à qui voulait l'entendre que tu ne laisserais personne d'autre que toi-même définir ce qu'allait être ta vie. Valise à la main, tu leur a lancé un dernier regard plein de mépris avant de le retrouver, ton bien aimé. Avant de vous enfuir pour ce que tu voulais être l'éternité. Tu étais sa Bonnie. Il était ton Clyde. Et après des heures de routes et de vol, vous avez posé vos valises dans cette chère Dundee sans trop savoir pourquoi ni plus savoir comment. Mais au fond, ici ou ailleurs, toi, tu t'en fichais éperdument. Tout ce qui t'importais c'était sa présence... Pour le meilleur et pour le pire, comme il disait si bien...

« La vie est une grande désillusion. »

On entend souvent dire que dans un couple, le cap des sept ans est décisif. Contre toute attente vous avez réussi à le franchir, de quoi clouer le bec à toutes ces mauvaises têtes qui ne voulaient pas y croire. Pendant sept magnifiques années, tu vivais pour lui, et beaucoup grâce à lui aussi d'ailleurs. Sans aucun diplôme en poche, tu te laissais vivre, son salaire à lui étant bien assez élevé pour subvenir à ses besoins et aux tiens. Au fond, quand tu y repense aujourd'hui, tu te dis qu'à mesure des années, votre relation s'est plus ou moins transformée, dégradée. Tu avais désormais vingt-six ans. Lui en avait trente-sept et au final, il se comportait de plus en plus comme un père se comporterait envers sa fille. Il avait en quelque sorte ta garde, il en profitait d'ailleurs pour te donner de plus en plus d'ordres... Sans trop t'en rendre compte, tu te plaçais presque sous sa soumission tant sans lui et sans son argent, tu ne n'étais plus rien. C'est à cette allure que la huitième année vous fut fatale. Devenant de plus en plus autoritaire avec toi, il vint un beau soir te frapper au visage. Un coup violent qui, au moins, eu le don de te remettre les idées en place. Un coup que tu aurais peut-être du recevoir huit années plus tôt... Les rumeurs disaient qu'il s'était mis à boire, peut-être même à se droguer. Tu ne l'avais jamais vu faire et ne voulais pas croire à ces dires de quartiers pourtant, ces possibles addictions semblaient pouvoir expliquer un tel comportement à ton égard. De quoi embrouiller ton esprit au plus au point. La peur de l'avenir au ventre, tu as alors préparé un sac dans la nuit avec quelques affaires, et tu t'es enfuis, pour la seconde fois de ta vie, à regret. C'était ton esprit qui agissait, ton cœur, lui, ne battait plus.

« Il n’y a que les mendiants qui puissent compter leur richesse. »

« Touche pas à ça, vient » . Encore à moitié endormie sur le sable de la plage qui t'avais, cette nuit-là, servit de literie, tu distinguais la voix de ce père qui interdisait à  son enfant de te toucher, pressant alors le pas pour l'éloigner de "ça". Voilà ce que tu étais devenue. Un objet décoratif encombrant, une chose qu'on ne veut pas voir. Tu étais presque devenue une ordure aux yeux de certains. Quelques semaines plus tôt, après ta fuite, tu avais bien essayé de te trouver un toit... Mais tous les hôtels du coin étaient catégoriques, la petite liasse de billet que tu avais pris avant de partir ne te serais jamais suffisante pour payer ne serait-ce que la plus misérable des chambres. Sans diplôme, tu fus également recalée par tous les potentiels employeurs de la ville. Foutu destin. C'est comme ça que tu en est arrivée là. A dormir sous les ponts, dans les ruelles, sur les toits d'immeubles, sur la plage, dans le hall de gare... Partout où tu peux trouver un peu de calme. Tu apprend à vivre comme une paria, comme une moins que rien, cherchant sans cesse des astuces pour te rendre le quotidien moins difficile. Côté hygiène, tu te faufile parfois dans un camping à quelques mètres de là pour profiter de leurs douches, tu fais pareil à la piscine aussi d'ailleurs. Côté nourriture, en revanche, c'est beaucoup plus complexe, même si certains serveurs de petits restaurants ont parfois la charité de t'apporter quelques restes. De l'argent, tu n'en as plus. Bien sûr, il y a bien ces passants qui te jettent quelques centimes de-ci de-là, mais bien trop fière comme tu es, tu les interpelle pour leur redonner. Tu ne veux plus dépendre de personne et surtout, tu ne veux rien leur devoir, à toutes ces personnes qui te regardent de haut. Parfois, en pleine nuit, quand tout est calme et noir dehors, tu en profite pour arpenter la ville, comme si elle était à toi, comme si il n'y avait que toi. Et là, une sorte de magie s'opère en toi. La liberté, le bonheur. C'est assez idiot à dire comme ça et pourtant, il t'arrives d'être là, morte de froid, et de sourire, comme si tout cela ne t'atteignais pas plus que ça. Comme si tout allait bien alors que depuis maintenant un an tu n'es plus toi... Surement est-ce parce qu'au plus profond de toi, tu as l'intime conviction qu'un jour tout s'arrangera... Qu'un jour, tout ira bien !