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introduction

nom ▷ walks. prénom ▷ julian. âge ▷ 36 ans. lieu de naissance ▷ Wick, dans le Nord-Est de l'Ecosse. statut social ▷ Marié à Tamara depuis deux ans. orientation sexuelle ▷ hétérosexuel. métier/étude ▷ Très tôt il a commencé une carrière de boxeur professionnel, avant de devoir abandonner et de se tourner vers l'armée. Mais ça fait maintenant une dizaine d'année qu'il n'est rien qu'autre que mécanicien. quartier d'habitation ▷ logie. caractère ▷ imprévisible, avenant, sociable, marrant, impulsif, orgueilleux, autoritaire, sensible, attentionné, lunatique, sombre, jaloux, envieux, charismatique, de mauvaise foi, irritable, franc, impatient, désordonné, généreux, macho.. groupe ▷ mistakes. célébrité ▷ tom sexy hardy.

histoire

Je m’avance d’un pas trainant dans la cuisine. J’ai mal. Tout mon corps me fait mal. Le moindre muscle. Le moindre os. La moindre petite articulation. Le pire. C’est la tête et l’estomac. C’est le pire ouais. Mais je suis un homme. Je suis fort. Parce qu’un homme est supposé être fort. Alors, je surmonte tout ça et je lève le bras vers la porte de réfrigérateur pour saisir une nouvelle canette de bière. Mes doigts effleurent les parois du frigo avec délicatesse et douceur avant de me rendre compte que l’étage est vide. Et la seule chose stupide que comporte ce frigo sont des carottes. Des carottes, du jambon, du fromage. Même des radis et des tomates. Je referme la porte avec violence et manque d’enfoncer mon poing dans la paroi de cette dernière. L’envie ne me manque pas. Mais de toute évidence, il me reste encore un minimum de raison pour me rendre compte que si mon poing vient à vouloir frapper ce réfrigérateur, c’est lui qui gagnera. Rien qu’à cette pensée, je me décompose sur place. Je vois déjà l’affiche. Je vois les gros titres. Le grand Julian Walks mis KO par un réfrigérateur. Je voudrais hurler. Je voudrais chialer comme une gonzesse. Mais rien ne vient. Et de toute façon, j’obligerais les larmes à cesser de couleur si jamais l’une d’entre elles osaient se montrer. Voilà donc ce que je suis devenu. Qui l’aurait cru ? Qui aurait cru que ce gamin qui avait une carrière si prometteuse finirait par devoir arrêter brutalement sa carrière à l’âge de 21 ? Machinalement je porte ma main droite sur mon nuque. Je ne sens presque plus rien, les toubibs ont fait du bon boulot. Je me souviens parfaitement… 47 match. Invaincu. J’étais une légende. Une légende en phase de devenir un mythe dans le monde de la boxe. Invaincu jusqu’à ce match là. Je ne m’attendais pas à ce coup, et il a été d’une telle violence qu’il m’a éjecté au bord du ring, ma tête se fracassant contre le bord. Je suis resté inconscient pendant plus d’un mois, puis placé sous coma artificielle le temps qu’on puisse réparer les dégâts. A mon réveil la convalescence a été si longue que j’ai perdu énormément de masse musculaire. Et c’est comme ça que la légende s’est éteinte. Plus personne ne voulait miser sur un gamin resté alité pendant des mois et ayant de forte chance d’avoir des séquelles irréversibles. J’ai été forcé de dire au revoir au monde de la boxe malgré moi. En y repensant peut-être que si je m’étais battu, peut-être que si je leur avais montré… Peut-être.

Je devenais fou à la maison, comme je deviens fou aujourd’hui. Ma seule consolation était de savoir que des canettes de bière m’attendaient sagement dans le frigo. J’étais jeune, sans copine, sans profession, sans avenir… Alors pourquoi ne pas en profiter ? Drogue. Alcool. Sexe. Sang. Violence. C’est ce qui ‘est passé pendant un an de ma vie. J’ai consacré un an de ma vie aux trésors que m’offraient les bas quartiers. Jusqu’à ce qu’on me remette sur le droit chemin. Je n’avais certes pas de profession, de copine, d’avenir, mais j’avais encore une famille. Des frères et sœurs merveilleux qui ont su garder patience en voyant leur aîné perdre ses moyens. Quand je pense à ce qu’à du vivre la plus petite d’entre eux… Elle n’avait que 5 ans et assistait tous les soirs à mes déboires. Je m’en veux. Je me souviens encore d’un soir où je suis rentré complètement ivre, j’ai perdu l’équilibre en me dirigeant vers l’évier de la cuisine et je me suis étalé de tous mon long sur le carrelage beige me noyant dans mes vomis. Quand j’ai ouvert les yeux, c’est Zola et Jemma qui étaient penchées sur moi. Elles ne semblaient pas dégoutées, ou alors elles le cachaient bien. Mais je me souviens de leurs regards. Je me souviens du regard qu’elles ont échangé…  Je soupire. C’est à ce moment là que j’ai compris que je ne pouvais pas continuer comme ça. Elles m’ont aidé à ma relever et m’ont ramené dans la salle de bain. Un mec de 22 ans maternait par ses deux petites sœurs de cinq et sept ans. Elles m’ont aidé à enlever mes vêtements en silence et Jemma s’est éclipsé un moment me laissant seule avec une Zola qui n’a pas réussi à garder ses larmes pour elle. Je me suis penchée vers elle et j’ai embrassé le sommet de son crâne quand Jem’ est revenue en compagnie de Jackson et Wade. Personne n’a rien dit, ils se sont juste contentés de me laver avant de me sécher et de m’allonger dans mon lit. Puis Zola s‘est penchée sur moi, m’a caressé la joue et m’a embrassé.

Il ne me reste plus qu’une seule chose à faire. Puis-ce que le frigo est vide, autant allé le remplir de suite. Je m’avance maladroitement vers le plan de travail et prend mes clefs. Je manque de renverser une tasse de café froid et me rattrape au pot de sucre qui se brise par terre. Le bruit me fait mal aux oreilles. Je m’attends à me faire engueuler mais aucun son ne se fait entendre à part celui de ma respiration qui se fait de plus en plus fort. C’est vrai que la maison est vide. Toujours vide. Tamara préfère passer sa putain de vie au boulot qu’avec moi. Et Toni… Toni a grandit et prend son envole tout doucement. Je suis seul. Seul au monde. Je regrette mes moments de gloire. Mes moments de bonheur avec ma famille. Mes frères, mes sœurs. Leur chahut me manque. Tamara, notre complicité. Toni petite. Je regrette. Parce qu’aujourd’hui je suis seul. Totalement seul. Je fais un pas de plus et mon pied se prend dans le pied de la chaise que j’occupe habituellement pour le petit déjeuner. Il n’en fallait pas plus. J’ai déjà connu ça. Je sais exactement ce qui va se passer. Je perds l’équilibre. Je vois la cuisine défiler sous mes yeux. Et je sens mon corps entrer en contact avec le carrelage de la cuisine. Blanc avec des petits dessins. C’est Tamara qui l’a choisi. Je sens le sol froid contre ma joue. J’ai envie de me relever. Puis finalement non. Parce que le carrelage me fait le plus grand bien. Je reste comme ça. Et soudain, le mal qui ronge mon ventre se fait à nouveau entendre. Je ne peux le retenir plus longtemps. Je ferme les yeux. Je seul au monde. A terre dans ma propre cuisine, noyait dans mon propre vomi. Encore.

L’odeur du vomi me ranime à la réalité. « Walks dis-moi qu’il ne va pas crever ! » Je repousse le mec sur ma droite et me penche sur le mec en uniforme devant moi. Vomi. Sang. Saleté. Rien qu’à voir l’état de son ventre, je crains le pire. Je peux toucher ses boyaux, voir le contenu de son estomac. Pourtant, il vit encore. Mon regard s’attarde sur ses jambes, il lui en manque une. Je remonte le long de son corps et mon regard croise le sien. « Je suis désolé Storm. » Il hoche la tête, compréhensif. Il sait que je ne peux plus rien pour lui. Il le sait. Je le sais.  Je sors néanmoins une seringue de ma trousse médicale et la lui enfonce dans la chaire. « C’est de la morphine, tu ne sentiras plus rien. » Il hoche la tête une nouvelle fois et je fais signe à deux autres bonhomme de l’emmener plus loin que je puisse m’occuper des autres blessé qu’à fait cette mine. « Fais attention Walks, on sait toujours pas si c’est sécurisé » me lance la voix d’un camarade. J’hoche la tête conscient du danger. Le danger c’est ce qui ma plait, c’est ce qui m’a toujours plus. C’est ce qui me plaisait quand je faisais de la boxe et c’est ce qu’on m’a retiré en me laissant sur le banc de touche. Le danger, c’est ce qui me plaisait quand je buvais sans savoir si j’allais me réveiller le lendemain matin. C’est pour ça que quand mes frères et sœurs m’ont aidé à prendre le dessus sur l’alcool, je me suis engagé dans l’armée et j’ai suivi une formation pour devenir infirmier militaire. Ils étaient pas trop chaud pour, mais j’allais mieux, alors pour eux, c’est tout ce qui comptait… Je m’avance vers un mec qui vient de perdre son bras gauche et lui procure les premiers secours, prenant soin de bien emballer son moignon et de le laisser entre les mains d’un autre qui l’emmènera voir le doc. « Hé Julian vient voir ! » me lance la voix de mon meilleur ami Adrian, il s’avance tête haute vers je ne sais ou. « Fais gaffe Lockwood, il y en peut-être d’autre » je lui lance en me dirigeant néanmoins vers lui. J’ai à peine le temps de finir ma phrase qu’un bruit sourd me brise les tympans. Je vois Adrian quitter le sol et je cherche à crier son nom mais je n’y arrive pas. En l’espace d’une seule seconde je me retrouve moi aussi fasse contre terre avec le gout du sable et du sang sur le bout des lèvres. Je le cherche du regard mais je ne le vois plus. Je lutte pour ne pas que mes paupières se ferment, mais c’est plus fort que moi. Alors une nouvelle fois, je me laisse aller et je ferme les yeux sur le monde, sur ce qui m’entoure.

Quand j’ouvre les yeux, je suis propre. Je sens le propre. Je porte une chemise neuve que je ne me souviens même pas avoir acheté et je suis allongé sur le canapé. La tête me tourne encore un peu mais je parviens à me redresser. Je prends alors conscience que je ne suis plus en Irak, mais bel et bien de retour en Ecosse. Je prend conscience que j'ai de nouveau fais ce sale cauchemar. Je prends conscience que quelqu’un à dû me retrouver étaler dans mon vomi et prendre la peine de me laver. Je m’étire et jette un coup d’œil vers la fenêtre. L’allée est vide. Tamara n’est toujours par rentrée du travail. Peut-être même qu’elle ne rentrera pas ce soir. Alors je pense à Toni. C’est elle qui a du passer à la maison et s’occuper de moi. Et quand je pense à Toni qui m’a retrouvé dans cet état, je ne peux m’empêcher de penser à Zola et Jemma il y a quelques années en arrière. J’ai honte. Mais je suis devenu tellement faible que je suis incapable de faire quoi que se soit pour arranger les choses. Après tout, c’est à ça que rime ma vie. Des que je trouve mon bonheur, on finit par me rappeler que je n’ai pas le droit d’être heureux. Je me dirige vers la cuisine et retrouve mon portable sur la table. Je le prends. 3 appels manqués : Tamara. Zola. Et le boulot. 1 message vocal. Deux sms. Je consulte les sms, le premier vient de Tamara. « Je reste plus tard au boulot j’ai un truc à voir avec Alex, bisous. » J’ai envie de lui péter la gueule à cet Alex ! Je me retiens même de ne pas sauter sur ma moto et lui péter la gueule. De toute façon, à coup sur, Toni à du planquer les clefs. Je soupire et ne prends même pas la peine de répondre, par peur de dire des choses que je finirai par regretter, ou peut-être pas. Le second sms vient de la plus petite de mes sœurs qui m’annonce que Jemma et elle ont enfin trouvé un appartement à proximité du centre ville. C’est cool. En fait, je crois qu’ils en avaient tous marre de faire le trajet de Wick, notre ville natale à Dundee pour venir me voir. Quasiment cinq heures de route. Rien ne les obliger à le faire… Mais ils sont comme ça. C’est ainsi que petit à petit la famille Walks c’est fait un nom à Dundee. Je souris. Je répondrais plus tard. Pour finir, je presse une touche et porte le portable à mon oreille. « Salut Jul’ c’est Tom… Comment tu vas ? Question stupide, bien sur que tu ne vas pas bien… Tu empeste l’alcool quand tu viens travailler… Chose que tu ne fais que rarement en ce moment. Ecoute Julian, ça peut plus durer comme ça ! Soit tu te débrouille avec tes problèmes d’alcool et tu reviens bosser dans un état correct, soit tu ne remets plus les pieds au garage. C’est à toi de voir vieux ! » J’envoie mon portable valser sur le bois de la table et me tourne furieux vers le réfrigérateur. J’ouvre la porte et… C’est vrai. Pas la moindre goutte d’alcool au frais. Alors je cours vers la réserve du placard, et je constate que quelqu’un à prit soin de le vider. Je claque la porte avec violence et je sens une larme perler au coin de mon œil. La gorge me brûle et je ravale maladroitement ma salive. S’en est trop. Je roule le long de ma joue, soulignant la moindre imperfection de ma peau meurtrit avant de partir s’étouffer dans ma barbe de trois semaines. Je pleure. Pour de bon. Il n’est plus question d’une seule larme, mais d’un torrent qui inonde mes joues. Je pleure l’alcool. Je pleure la boxe. Je pleure mon meilleur ami. Je pleure l’armée. Je pleure ma situation. Je pleure ma vie.

derrière l'écran

pseudo ▷ kenji. prénom ▷ caro. âge ▷ 20 ans. tu vis où ▷ dans ma maison. comment as-tu connu le forum ▷ bazzart. qu'est-ce que tu en penses ▷  . scénario ou inventé ▷ scénario de tamara. un truc à dire ▷ ça manque de pingouin je trouve.

Code:

[i]tom hardy[/i]

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[b]tom hardy[/b] — [url=http://stopthief.forumactif.org/u13]julian walks[/url]